Construction du four

Le four a été reconstruit au cours de l'année 2007 pour une mise en service en 2008.

Sa voûte intérieure et la sole ont été réalisés en briques réfractaires, seule concession à la modernité, afin qu'il puisse parfaitement fonctionner.

Sa construction a nécessité six tonnes de sable de rivière qui servent de réserve calorifique entre le parement vertical en pierres et la voûte en briques réfractaires.

Il a été coiffé d'une belle toiture circulaire, réplique de celle d'un donjon.

 
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Le Four de Kerbader

Déplacé d'une ferme de Mousterlin et méticuleusement reconstruit à l'identique , pierre par pierre , le vieux four a tout naturellement trouvé sa place , dans ce lieu magnifique de la commune de Fouesnant : le site de KERBADER ,

Cinq jours de préchauffage sont nécessaires pour la préparation du four à la cuisson afin d' atteindre la température voulue.
Dès les premiers essais, les capacités de ce four ont fortement étonné tant par sa réactivité au feu que par sa capacité de conservation de la chaleur.

Avant d'enfourner, le boulanger ou le fournier réactive la température avec 5 à 6 fagots. Pour savoir si le four est à bonne température, on fait un test avec une feuille de papier journal .On la présente sur une pelle à pains (BALI FEN) au centre du four. Si la feuille reste blanche, le four n'est pas assez chaud. Si elle s'enflamme, le four est trop chaud. Si au contraire elle brunit en prenant une couleur de parchemin, le four est à bonne température.190° à 200 °
Le four est alors vidé de toutes les cendres et nettoyé à l'aide d'outils spéciaux - Râteau (Rap) - Goupillon
Les pâtons peuvent alors être enfournés par ordre inverse du temps de cuisson - 45/50 mn pour un gros pain - 30/40 mn pour un plus petit .
En attendant la fin de cuisson, nos ancêtres dansaient la Gavotte, entraînée par le chant - le Kan Ha Diskan –
Le four servait aussi :

  • A sécher les céréales
  • A sécher le chanvre et le lin
  • A former les anses de paniers

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Notre Dame de PITIÉ

La chapelle est dédiée à Notre Dame de PITIÉ.

Elle est aussi nommée Notre Dame des Neiges.

La légende raconte qu'il aurait neigé un 15 mai, jour de pardon. L'origine du nom remonte à la naissance du christianisme à Rome (vers 350 après J.C). En une année de sécheresse, il aurait neigé au mois août sur le mont Esquilin. La neige formait le plan de l'édifice. Le pape y fit bâtir la basilique Sancta Maria ad Nives.

Une autre version du patronyme consisterait en une erreur de traduction de nom breton :

  • Notre-Dame des neiges : Itron Varia an erc'h
  • Notre-Dame de Pitié : Itron Varia an nec'h

Les deux noms en breton se prononcent de la même façon, d'où la confusion. Notre-Dame de Kerbader a été appelée, par erreur de traduction du breton, Notre-Dame des neiges.

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